Publié dans Culture

Marché des Musiques de l’océan Indien - Les artistes appelés à briller sur la scène internationale

Publié le mercredi, 05 novembre 2025

Les artistes malagasy ont une nouvelle chance de se faire connaître sur la scène internationale. Le Marché des Musiques de l’océan Indien (IOMMa) ouvre les candidatures pour sa prochaine édition, qui se tiendra du 2 au 4 juin 2026 à Saint-Pierre, sur l’île de La Réunion. Véritable carrefour culturel et professionnel, cet événement annuel s’est affirmé comme un rendez-vous incontournable pour les musiciens, groupes et créateurs sonores de la région, désireux d’établir des liens avec les professionnels du secteur musical venus des quatre coins du globe. Depuis sa création, l’IOMMa s’est positionné comme un vecteur de promotion pour les talents locaux, offrant une plateforme internationale à la scène musicale de l’océan Indien.

Huit artistes seront sélectionnés par un jury international et auront l’opportunité de se produire sur la scène du Kerveguen, à l’occasion des concerts programmés les 2 et 3 juin 2026. Mais l’événement ne se limite pas à des performances scéniques : c’est aussi un espace d’échanges, encourageant les interactions entre artistes, responsables de labels, programmateurs et diffuseurs. Il met en avant la richesse musicale de territoires variés tels que Madagascar, Maurice, les Seychelles, les Comores et La Réunion. Les inscriptions sont ouvertes du 24 octobre au 14 décembre 2025, jusqu’à 23h59, via le site officiel de l’IOMMa. Ce rendez-vous annuel ne se contente pas de promouvoir de nouveaux talents : il représente une véritable rampe de lancement pour les artistes souhaitant étendre leur influence au-delà des frontières régionales. La reconnaissance de l’événement repose notamment sur la qualité des participants des éditions précédentes. Des noms comme Lovana, Claudio Rabe, Kristel, Mami Bastah, Olo Blaky ou encore Mashmanjaka ont tous contribué à faire de l’IOMMa un espace privilégié de découverte et de rencontres musicales. L’IOMMa 2026 promet d’être une célébration vibrante des sons, des cultures et des connexions propres à l’océan Indien. Il invite le monde à se laisser porter par les rythmes des îles, tout en mettant en lumière la richesse musicale de cette région dynamique. Pour les artistes malagasy, c’est une chance unique d’élever leur carrière à un autre niveau et d’imposer leur talent sur la scène musicale internationale.

 

Si.R

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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